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Le Dragon de Mons est particulier à plus d'un titre. Ce "géant" d'osier est de couleur verte et mesure plus de dix mètres dont la moitié est la queue, à savoir une structure droite qui sort de 5 mètres du corps (Un mètre dans celui-ci). Cette queue était, jusqu'en 2002, en frêne, mais a été remplacée par une nouvelle en fibres de carbone.

Pour le Combat, le Dragon porte de nombreux rubans reprenant les couleurs de la Belgique (Noir, jaune et rouge), donc indirectement celle du Hainaut et de Sainte Waudru (Noir et jaune) et bien entendu des rubans aux couleurs de Mons (Rouge et blanc).

L'extrémité de la queue est composée de plusieurs queues de cheval, Crin porte bonheur que convoite, ainsi que


Les Hommes Blancs portant le Dragon actuelle avant que sa queue en frêne ne soit
remplacée par une nouvelle en fibres de carbone.

les rubans et les dents, le Public Participant. La crête de l'animal est rouge alors que ses nageoires, relativement discrètes sous les ailes, sont noires tout comme sa jupe.

Le corps est en fait une carcasse d'osier, comme pour la majorité des "Géants", cette dernière est recouverte de toile encollée et peinte d'un mélange de verts et de jaune. Ce qui alors devient la peau est d'une surface relativement irrégulière.

L'ancien Dragon, datant de 1973 et qui reprend du service dès le Petit Lumeçon de 2008, était moins grand et l'avant dernier nettement plus petit. Ce "petit" Dragon de 1947 n'était alors porté que par six "Hommes-Blancs" et permettait une figure aujourd'hui


abandonnée pour de simples raisons pratiques : Dresser "El Biète" sur la gueule, verticalement, face à l'Hôtel de Ville, en fin de Combat en guise de salut. De plus, placer un homme dans ce dernier aidait réellement au mouvement du géant. Ce qui n'était plus qu'illusoire pour les deux derniers, pensait-on du moins jusqu'en 2004, année du retour à cette tradition. Toujours un "Homme-Blanc" pour la Descente, mais en plus, trois autres se relaient durant le Combat proprement dit.


C'est donc en 1973-1974, aux débuts de Georges Raepers, homme qui ressuscita littéralement le Combat, qu'apparaît le Grand Dragon. Non sans mal, car en 74 et 75, la queue, alors en pin, se brise.

Le frêne, bois plus souple et résistant, le remplace et cette "nouvelle" queue effectue le Combat jusqu'en 1998, année de la création du Dragon actuel pour qui le frêne fut abandonné en 2002 au bénéfice de la fibre de carbone.

Pour bien réaliser la différence de tailles entre les deux derniers Dragons, cliquer sur ce lien .


Le "squelette" du Dragon est en osier comme les carcasses de Chins-Chins

Et ce Dragon n'est pas simplement la "Mal" que combattrait le "Bien".

Effectivement, si l'Eglise voyait en un être pouvant à la fois marcher, voler et nager une créature du malin, on peut dire que notre Dragon peut sans problème adopter le nom de l'air qui le fait danser, Doudou.

d'emblèmes, emportant en quelque sorte la force de l'animal avec eux).
Ici, le Crin est devenu un porte bonheur, mais le phénomène de transmission est semblable.


D'un vert naturant, certes, mais sa jupe et ses nageoires, noires nous rappellent son côté ontologique, primal, et le rouge (Yin) de sa gueule et de sa crête l'aspect pulsionnel et vif de l'animal. Donc, si il n'est pas complètement mauvais, il n'en est pas pour autant bon.


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