Les Hommes-Blancs dans le Combat dit "Lumeçon"

11, c'est le nombre d'Hommes-Blancs dans le Combat dit "Lumeçon". Ces Hommes-Blancs portent le Dragon qui fait partie de la famille des Géants du Nord franco-belge.

Le Dragon utilisé jusqu'en 1973 ne nécessitait, vu sa petite taille, la présence que de six porteurs et ils pouvaient se relayer dans le corps même de l'animal.

En 1974, un nouveau Dragon, nettement plus imposant, remplace le "petit" et la tradition du porteur intérieur ("Les Jambes du Dragon") est conservée.

L'actuelle "Biète" a fait son entrée dans le Combat en 1998. Il est plus grand, plus large et plus lourd.

Hommes-Blancs en plein effort pour extraire la Queue du Dragon de l'emprise du Public.
Ce rôle est le plus éprouvant dans Le Combat avec celui d'Homme de Feuilles.

Mais tout ce qui concerne le Dragon proprement dit est largement développé dans notre rubrique "Dragon".

Durant quelques années, un seul porteur intérieur n'aura été utilisé symboliquement que pour la Descente de la Rue des Clercs.Descente pour laquelle les Hommes-Blancs choisissent le "bleu" et, en cas de non entrée, ils commencent une tournante chronologique.(VDO de la Descente)

Mais 2004 voit le retour de ce porteur caché pour le Combat proprement dit (Trois hommes vont se relaient durant le Combat depuis). Les Hommes-Blancs occupent également une place importante autour de La Procession du Car d'Or.

Effectivement, ce sont eux qui, tôt le dimanche matin, placent la Châsse de notre Patronne, Sainte-Waudru, sur le char baroque qui la processionnera toute la matinée et ce sont toujours ces personnages qui rentre le fameux Car d'Or en fin de Procession après sa fantastique Montée de la Rampe Sainte-Waudru qui est l'une des séquences pivots de la Ducasse de Mons. (Vidéo de la Montée du Car d'Or)

La place des Hommes-Blancs dans la diégèse n'est pas des plus aisées à situer, pourtant, le fait qu'ils soient vêtus de blanc avec une ceinture noire, personne n'est complètement blanc ou noir, ainsi que leur nombre, ils sont onze (Dix représentant un cycle complet, onze est le signe de l'excès, de la démesure, de l'outrance et, également, de la lutte intérieure, 1+1=2 ... Dualité de l'être), sont autant d'éléments justifiant leur place dans ce schéma.