"Saint-Georges"
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Mais nous revenons alors à l'An 1380.
C'est à ce Grand Saint mythique, rayé du calendrier grégorien il y a peu, que Mons doit son "Lumeçon".

Honoré par Constantin-le-Grand, par Clovis, par les Grecs, puis, par les Rois d'Angleterre qui en ont fait leur Patron, le chevalier cappadocien (cf. Saint-Georges / Personnages Diégétiques et SAINTS SAUROCTONES)
fut élu, comme saint tutélaire, par la chevalerie occidentale au retour des Croisades.

Guillaume d'Ostervent, futur Comte du Hainaut (Alors ni belge, ni français), petit-neveu de Philippe de Hainaut, de la faille de la Reine d'Angleterre, homme féru d'art, d'ésotérisme et de chevalerie impose la vénération de Saint-Georges à Mons, au XIVème siècle.

Par lettres datées de la nuit de la Trinité l'An 1380, il engage "Les Compaignons de le Fierte Dieu et Monseigneur Saint-Jorge, Le vray martyr" de suivre dès le lendemain et pour toujours, la Procession de Mons "derrière le benoît corps de Medame Saincte Waudrut au plus priés que on pora"...


  On ne pouvait trouver plus sûr moyen d'imposer Saint-Georges dans la tradition annuelle de la Ducasse de Mons. Pour sacrifier à la mode du temps, la confrérie de Saint-Georges introduit rapidement des simulacres dans le cortège. Dès le milieu du XVIème siècle, un paladin de théâtre
y jouait le "Jeu Saint Georges" avec son inséparable Dragon de légende ( Théâtre médiéval ). Cependant, la première mention connue d'un
"Jeu de Saint-Georges" figure dans les comptes de la Massarderie pour l'année 1440-1441: Achat de "clayes" destinées aux "Compagnons qui devaient jeuwer le jeu Saint-Jorge". Diverses mentions dans les comptes des XVIème et XVIIème siècles, font état de réparation de "l'épée" de Saint-Georges,
de fréquentes réfections du "dragon" signalant que le porteur du dragon doit agiter la queue de ce dernier.



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