Illustration : E&L Kincaid's

Le langage établit donc un lien entre la forêt et les étrangers, ceux qui ne sont pas du pays, les inconnus nécessairement « farouches »; en français du XIIIe siècle, on employait
« forasche » pour désigner une bête mal apprivoisée, donc restée sauvage.Or sauvage vient du latin silvaticus, « des bois », en parlant en particulier des végétaux, par lequel nous rejoignons le mot sylve ou silve, du latin silva, mot certainement très archaïque, puisqu’on ne peut lui trouver d’étymologie, mais qui procède peut-être du grec ulè, le bois, la forêt, lui-même d’origine obscure.
Une bête sauvage est une bête qui n’a pas été domestiquée, qui vit encore dans la forêt, un sauvage est un homme des bois, avec tout ce que cela comporte d’inquiétant.

Ce dossier est en refonte totale, à l'instar de tous les autres ...

Bonne Ducasse 2008 !

Le noir utilisé dans l'habillage de cette nouvelle version a été adopté pour évoquer graphiquement l'aspect ontologique de tout élément vivant ..

Jacques Brosse  © 2001--2004  Asso Acteurs du Combat dit Lumeçon Service Fêtes Ville de Mons