La Collégiale où se déroule la cérémonie le samedi du Doudou.

En 1450, les « Dames du Chapitre » décident donc de remplacer leur église romane par une nouvelle construction mieux adaptée à l’époque et à leur prestige. Leur choix, après de nombreuses visites de cathédrales et d’églises, se porte sur un bâtiment de style gothique brabançon.
Près de deux siècles sont nécessaires pour mener à bien les travaux de la Collégiale proprement dite (1450-1621).

La tour de la Collégiale, qui aurait atteint la hauteur de 190 m, rêve fou des chanoinesses, reste à l’état de projet. Seule la base, bien visible du côté occidental avec ses impressionnants contreforts, est édifiée.

Elle est couverte d’une charpente en 1686/1687 et est à l’origine d’un dicton montois utilisé pour parler d’un travail dont on ne voit pas le terme « C’est comme la Tour de Sainte Waudru, on n’en verra jamais le bout » !

C’est donc dans une église remarquable par son élévation intérieure (verticales jamais interrompues par des horizontales ou des chapiteaux), par les œuvres en albâtre (1535-1550) dues à Jacques Du Broeucq (1505-1584) – le plus grand artiste de la Renaissance au Nord de la Loire – qui y sont conservées, par ses hautes verrières historiées du XVIe s, .… que se déroule le samedi soir, veille de la Trinité, la solennelle et majestueuse cérémonie qui voit la châsse confiée par le Doyen de Sainte Waudru au Bourgmestre de Mons.