Trajet de la Procession du Car d'Or et ordre des groupes la constituant, plus descriptif de chacun d'eux. Ceci-dit, certains groupes ont un espace détaillé sur notre site et nous vous guidons, si tel est le cas, vers chacun d'eux. De plus, tous les groupes sont en photos ici

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La Procession est constituée de 60 groupes, ce qui représente plus de 1500 participant. Elle est de ce fait l'une des plus importantes d'Europe du Nord. Voici l'ordre des groupes pour cette année où Herentals est à nouveau l'invité, ce qui implique la lecture d'un Miracle complémentaire.
Les photos de tous les groupes sont en ligne dans notre Galerie Photos Procession, la suite des noms des groupes sont sur les pages suivantes

1. Joueurs de trompettes droites annonçant la procession. ; 2. Trompettes à cheval de la Police fédérale, en tenue de Carrousel.

3. Délégation officielle, à cheval, de la Police locale de la Ville de Mons. ; 4. Carré de hauts tambours au blason de la Ville.
Traditionnellement, le rôle des tambours est d'attirer l'attention du public sur l'arrivée des personnalités qui suivent. Ici, la Procession.

5. Etendards du Hainaut, de la Ville, du chapitre et des corporations.
Les étendards symbolisent les institutions qui régissent la cité. Celui du Hainaut représente le comte; celui du chapitre, l'autre institution qui régit la Ville. L'étendard de la Ville affirme l'autorité du Magistrat, maïeur et échevins, rendant la justice et exerçant quelques autres fonctions au nom du comte. L'étendard des corporations figure les métiers qui assurent la prospérité de la ville et cherchent à obtenir un certain nombre de privilèges.

6. Blason de Mons, capitale du Hainaut.
Le blason de la Ville se lit comme suit: "de gueules au château d'argent à quatre tourelles, dont les deux intérieures portent des guidons d'or et les deux extérieures le globe impérial, surmonté de la croix. De même un ayant au-dessus de la porte les armes du Hainaut et, sous la herse, un chien lionné de garde, d'argent. Le dit château posé sur une terrasse de sinople, l'écu timbré d'une couronne d'or."

7. Joueurs de musique ancienne.
Les rituels médiévaux prescrivaient un accompagnement sonore des processions dans le but de chasser les démons par le bruit. Peu à peu la musique servira à honorer les saints et à charmer les oreilles des participants au cortège. Depuis le XVIe siècle, les comptes de la Procession de Mons mentionnent la présence de musiciens qui ont été habillés, abreuvés et dédommagés pour leurs prestations. Les instruments utilisés sont divers: cornets, cymbales, chalumeaux, cornemuses, tambours, vielles, trompes, clochettes... Beaucoup de musiciens étaient originaires de la ville ou de la région. Les costumes qu'ils portaient étaient assortis à ceux des groupes qu'ils accompagnaient et les instruments étaient ornés de drapelets enluminés ou armoirés. Un fond de carillon rythmait leurs mélodies: le Beffroi et les églises étaient tenus de sonner leurs cloches.

8. Croix et Bannière de la paroisse de Sainte-Elisabeth.
Les croix et bannière sont les enseignes qui annoncent la paroisse. Dans les processions, la croix figurait en tête de cortège et suggérait que le peuple cheminait à la suite de son Seigneur et Sauveur. La bannière représentait habituellement le saint patron de la paroisse et permettait l'identification du groupe.
La paroisse Sainte-Elisabeth est la plus récente des paroisses créées à Mons sous l'Ancien Régime. La première église, consacrée en 1588, fut incendiée et partiellement reconstruite au XVIIIe siècle. Elle est dédiée à sainte Elisabeth de Hongrie, fille de roi, devenue veuve et qui s'occupa des pauvres, notamment des lépreux.

9. Evocation de la confrérie " Dieu et Monseigneur saint Georges ".
Le Magistrat de la Ville figurait dans la Procession parce qu'il était composé des édiles, mais aussi en tant que membre de la confrérie de saint Georges. Cette confrérie comptait une cinquantaine de membres. Elle fut fondée en 1380 par Guillaume de Bavière, fils du Comte du Hainaut. Le reliquaire de saint Georges était porté jadis par des religieux. Le reliquaire actuel contient le corps d'un martyr extrait des catacombes romaines au milieu du XVIIe siècle. Le groupe est accompagné d'un dragon traîné par une pucelle et d'un homme en armure figurant saint Georges, accompagnés par quelques acteurs du Lumeçon.

10. Evocation de la Confrérie de saint Eloi, patron des orfèvres.
Une quarantaine d'orfèvres, dont une femme, ont travaillé à Mons durant le XIVe siècle. Ils auraient professé sur l'axe routier: Bertaimont, Grand-Rue, Chaussée, Marché (Place). Certains connurent la prospérité et se firent une réputation internationale; d'autres vécurent misérablement. Une grande partie de leurs oeuvres sont malheureusement perdues.
Durant ce XIVe siècle, les orfèvres connaissaient une vie corporative, mais étaient rattachés à d'autres métiers sans lien avec eux. Les orfèvres étaient sévèrement contrôlés et avaient un poiçon personnel. Une confrérie autonome de saint Eloi fut fondée à la collégiale Sainte-Waudru en 1767.

11. Statue de Notre-Dame de Hal (XIIe siècle).
A côté des confréries regroupant des gens de métier, il y en avait d'autres qui rassemblaient leurs membres selon les affinités spirituelles. Le culte à Notre-Dame de Hal s'est propagé à Mons, grâce aux liens qui unissaient les deux villes. Hal était, en effet, une dépendance du chapitre montois. La confrérie montoise allait régulièrement en pèlerinage à Hal jusqu'il y a peu.

12. Joueurs de musique ancienne (cuivres). 


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